Carnets de route de la cosmétopée et des traditions cosmétiques Travel diaries of cosmetopea and cosmetic traditions
Auteur : ANSEL Jean-Luc
Ce livre est une invitation à parcourir les traditions de la beauté et des produits cosmétiques sur les cinq continents. Il est le fruit de la volonté de faire un premier pas dans la la connaissance et la sensibilisation de la cosmetopée et de ses merveilleuses opportunités.
Si certaines traditions cosmétiques sont encore bien vivantes, combien d'autres, présentes dans le monde depuis des millénaires, se sont éteintes faut d'être recensées. Pourtant, les usages traditionnels en cosmétique constituent une source inépuisable de découvertes et d'innovations encore peu exploitées, avec un label "ethnique" et "éthique".
Plus de 200 photos d'Afrique, d'Amérique du Sud, d'Asie, d'Europe et d'Océanie illustrent ce parcours initiatique.
Véritable carnet de route, ce livre vous fera découvrir au fil des pages comment les femmes Himba en Namibie se protègent du soleil, quelle utilisation faire de la pâte de thanaka en Birmanie ou des fruits de de l'amla pour les cheveux. Vous en saurez davantage sur les vertus de l'huile de margousier, des fleurs de camélias et des monoï. Avec la tradition du khöl en Égypte, celle du ramy à Madagascar, mais aussi celle des painting face au Comores, du henné au Maroc.. Partez à la découverte de la richesse de la nature dans le respect des écosystèmes.
Afrique
BENIN-TOGO
Tatouages de beauté au Togo
L’arbre à beurre ou karité (Vitellaria paradoxa)
Le vène ou palissandre du Sénégal
GABON
Le padouk
Le moabi
Le palmier à huile d’Afrique
MAROC
L’aloe vera ou aloès des Barbades
L’arganier
Le henné
NIGER
Le kaolin
Scarification et noircissement des lèvres
ÉGYPTE
Le khôl
ÉTHIOPIE
Les femmes à plateau Mursi
Le musc de civette
Les encens
NAMIBIE
Les Himba
MADAGASCAR
Les encens traditionnels malgaches
Masque de l’océan Indien
Le masonjoany
La vanille
L’ylang-ylang
Le mandravasarotra
Le ravintsara
Amérique
COLOMBIE
Le palmier parépou
Le cupuaçu
Le palmier bâche
GUATEMALA
L’avocatier
PÉROU
La cantua
Le baume du Pérou
BRÉSIL
Le genipa
Le roucou
L’andiroba
Le palmier açaï (pinot en Guyane)
Asie
CHINE
L’encens
L’hibiscus
L’osmanthus
BIRMANIE
Le thanaka, le masque des Birmanes
Les minorités birmanes
Parures chez les Kayan
Tatouages chez les Chin
INDE
L’amla
Le moringa
Le margousier ou neem
Le santal
La fête de Thaipusam
JAPON
Le camphrier
Le camélia
Riz et maquillage de geisha
Le yuzu
VIETNAM
Le betel (Piper betel et Areca catechu)
Les aquilarias
Europe
L’argousier
Le cade
Les citrus
Le coquelicot
Le fusain
L’iris
Le jasmin
La lavande
La myrte
Le noisetier ou coudrier
Les rosiers
La tubéreuse
Polynésie
POLYNÉSIE
Le bancoulier
Umu’hei
Le tamanu
Le cocotier
Le tiaré de Tahiti
Les monoïs
Depuis toujours, la cosmétique répond aux besoins vitaux de l’homme : se protéger des agressions extérieures (froid, chaleur, rayons solaires, insectes, acariens…), assumer l’hygiène et l’entretien du corps et de la peau (cet organe représente 17 % du poids du corps), se distinguer et marquer son appartenance à un groupe par l’expression du maquillage de son visage et de peintures corporelles, de teintes de cheveux, d’ongles, parfois même, de dents.
Mais si la cosmétique est ancrée dans d’innombrables cultures depuis des millénaires, ses usages traditionnels restent peu exploités et sont encore source de découvertes. À l’heure où les consommateurs attachent une attention toute particulière aux produits naturels, aux origines et à la transformation éco-responsables, plus respectueuses des populations autochtones et du maintien des ressources, la cosmétopée constitue donc une source innovante d’ingrédients cosmétiques inspirés des traditions et certifiant un label ethnique et éthique.
La démarche consiste à retrouver certaines traditions cosmétiques encore vivantes ou parfois éteintes, faute d’avoir été recensées. Les raisons de ces disparitions sont malheureusement nombreuses : les préparations que les populations ont élaborées au cours des temps, peuvent avoir été remplacés par des produits modernes, plus faciles d’usage, la transmission n’a pu se faire, soit à la suite a de bouleversements sociétaux (guerres, déplacements de populations…) soit faute de transcription, les plantes jadis utilisées ayant disparu ou étant désormais méconnues.
C’est ce travail de recherche qui nous a fortement incité à écrire ce livre et à l’envisager comme un parcours de la cosmétopée sur les cinq continents. L’ouvrage n’a pas l’ambition d’être exhaustif mais il exprime la volonté de jalonner les connaissances, enrichissant par là même notre sensibilisation aux immenses opportunités offertes par la cosmétopée, ces dernières méritant d’être révélées, étudiées et sauvegardées.
Grand public
Date de parution : 10-2020
Ouvrage de 161 p.
21x26 cm
Quadrichromie