La tyrannie de la valeur Débats pour le renouvellement de la théorie critique Coll. THEORIE
Langue : Français
Auteurs : MARTIN Eric, OUELLET MAXIME
La crise économique de 2008 a suscité un « renouveau » du discours
critique sur le capitalisme. Mais pour les auteur-e-s de La tyrannie de
la valeur, cela n’a pas pour autant donné lieu à un approfondissement
de la théorie critique, si bien que la crise actuelle du capitalisme
s’accompagne d’une crise de l’anticapitalisme, prenant la forme d’une
carence théorique.
L’essentiel de ce discours critique, comme celui des mouvements de type Occupy, demeure superficiel en se limitant à une approche subjectiviste dénonçant l’élite du « 1% » et des « vilains » banquiers. Le grand mérite du courant dit de la « critique de la valeur » (Wertkritik) est d’effectuer un retour au texte de Marx afin d’en dégager une critique substantielle et de retrouver, par-delà le Marx économiciste et subjectiviste, le Marx philosophe et sociologue. Le capitalisme est ainsi abordé comme un « fait social total », et de sa critique ressort la nécessité d’instituer d’autres formes de médiations sociales et d’autres institutions que celles qui consolident la domination fétichiste du travail, de la marchandise, de la valeur sur la vie, la société, la nature.
La tâche prioritaire de la théorie critique est donc double : d’abord comprendre de manière critique les médiations fétichisées du capitalisme, puis penser ce que pourraient être des médiations non aliénées. C’est à ce projet que La tyrannie de la valeur entend contribuer afin d’approfondir et de renouveler le discours de la théorie critique.
L’essentiel de ce discours critique, comme celui des mouvements de type Occupy, demeure superficiel en se limitant à une approche subjectiviste dénonçant l’élite du « 1% » et des « vilains » banquiers. Le grand mérite du courant dit de la « critique de la valeur » (Wertkritik) est d’effectuer un retour au texte de Marx afin d’en dégager une critique substantielle et de retrouver, par-delà le Marx économiciste et subjectiviste, le Marx philosophe et sociologue. Le capitalisme est ainsi abordé comme un « fait social total », et de sa critique ressort la nécessité d’instituer d’autres formes de médiations sociales et d’autres institutions que celles qui consolident la domination fétichiste du travail, de la marchandise, de la valeur sur la vie, la société, la nature.
La tâche prioritaire de la théorie critique est donc double : d’abord comprendre de manière critique les médiations fétichisées du capitalisme, puis penser ce que pourraient être des médiations non aliénées. C’est à ce projet que La tyrannie de la valeur entend contribuer afin d’approfondir et de renouveler le discours de la théorie critique.
Eric Martin est professeur au département de philosophie du Collège Édouard-Montpetit.
Maxime Ouellet est professeur à l’École des médias de l’UQAM.
Maxime Ouellet est professeur à l’École des médias de l’UQAM.
Date de parution : 08-2014
15.2x22.9 cm
Disponible chez l'éditeur (délai d'approvisionnement : 5 jours).
Prix indicatif 19,00 €
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